L’or atteint des niveaux jamais vus dans l’Histoire. Certains analystes l'expliquent par une future baisse…
Gold Update – Ils vont détruire la monnaie !
L’or a clôturé la semaine à 1559,97 € (+1,47%). Deuxième semaine dans le vert consécutive pour le métal jaune après son creux à court terme à 1447,61 € du 5 juin 2020.
Globalement, il reste compris dans un range latéral depuis début avril. Les autorités monétaires n’ont pas envie de le voir monter, car cela pourrait signifier une perte de confiance dans le système et une réduction de la demande de leurs milliers de milliards de monnaie numérique.
Pour le moment, l’or est bien encadré. On peut le voir clairement sur le graphique en dollars US.
Il est encadré, mais il est bien là. Il ne se laisse pas faire.
Il a passé la semaine dans le haut de la boîte avec une faible volatilité avant de remonter vendredi pour venir taper la zone de résistance.
C’est un comportement plutôt haussier. Attendons de voir la suite.
L’argent a clôturé la semaine à 15,74 € (+1,59%). Deuxième semaine dans le vert également pour le métal gris. Pas grand-chose de nouveau à dire. Il évolue toujours dans son range latéral entamé un peu après la mi-mai.
Semaine dans le vert aussi pour les marchés boursiers après une semaine de repli. Pas de direction claire pour l’instant quant à savoir s’ils vont poursuivre le rebond à la hausse ou non.
Là aussi, je me répète, les fondamentaux sont mauvais, mais cela fait un moment que les marchés ne s’encombrent plus de la santé de l’économie réelle et se délectent des liquidités déversées par les banques centrales.
La BCE a prêté, jeudi dernier, 1 300 milliards d’euros aux banques au taux de -1%. C’est un record historique de plus.
Tout le monde s’endette à mort. Les entreprises, les ménages… et les banques.
On parle de “prêts à long terme” pour éviter d’appeler ça carrément des “dons”.
Le but est d’éviter un “credit crunch” comme en 2008 où les banques avaient coupé le robinet du crédit.
Quelqu’un a gardé un oeil sur les comptes ? On en est à combien de milliards au total, là ?
Pour Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, le PIB n’est plus un bon indicateur pour mesurer la santé économique d’un pays. Quand il n’y a plus de croissance, que le citron a été pressé jusqu’à la dernière goutte, on change d’indicateur.
Et on va avoir la “relance verte”, avec l’impact des émissions de gaz à effet de serre comme indicateur.
Stiglitz nous parle de changement de modèle. Cela résonne avec le “Grand Reset” de la directrice du FMI.
Certains seront plus mal lotis que d’autres et il faudra les aider à se reconvertir, en faire des vendeurs de panneaux solaires.
Ils vont nous vendre un nouveau monde qui tiendrait davantage compte des inégalités.
Ça sent le Communisme Vert.
Air France envisagerait de supprimer jusque 10 000 emplois malgré les 7 milliards d’aide de l’Etat. Le gouvernement a-t-il sauvé l’entreprise en sachant que celle-ci allait licencier ?
La ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, ne s’est “pas posé de questions”…
Lufthansa pourrait laisser Brussels Airlines tomber en faillite si un accord entre la direction de BA et les syndicats n’est pas trouvé. La compagnie prévoit de supprimer 1000 emplois, soit 25% de ses effectifs.
Lufthansa et le gouvernement belge négocient depuis des semaines un aide de 300 millions d’euros.
BMW va supprimer 6000 emplois dans le monde, la plus importante réduction d’effectifs au sein du groupe automobile depuis 2009.
BP annonce 10 000 suppressions d’emplois et prévoit désormais “que la pandémie pourrait avoir un impact durable sur l’économie mondiale, avec une demande en énergie potentiellement plus faible sur une période prolongée.”
En France, l’assurance-chômage affiche un trou de trésorerie jamais vu de toute son histoire. Elle a dû emprunter massivement.
L’Unedic, qui gère le régime d’indemnisation des demandeurs d’emploi, prévoit un déficit de 27,5 milliards en fin d’année et un endettement de 63 milliards, loin des 35 milliards prévus, en se basant sur une baisse du PIB de 11,2%.
On espère que cette estimation ne soit pas trop optimiste.
Logiquement, on observe une augmentation du nombre de rejets de prêts pour un achat immobilier. Le taux de refus est passé de 5,4% à 6,6%, début juin. Avec une montée en gamme des profils refusés.
Les taux restent bas, mais les banques se montrent plus réticentes à prêter dans un contexte économique difficile.
Le marché de l’immobilier est un peu schizophrène en ce moment, entre les optimistes et les pessimistes.
Mais si une baisse du marché se concrétise, de nombreux travailleurs indépendants du secteur vont souffrir. Les agents mandataires représentent 80% des 100 000 spécialistes de l’immobilier.
Le président de la Fnaim, Fédération nationale de l’immobilier, redoute 3 000 disparitions d’agences et 20 000 emplois menacés.
Il espère que le gouvernement prendra les mesures nécessaires pour soutenir la demande de logements en resolvabilisant les ménages.
Bref, beaucoup d’incertitudes et, donc, du risque.
Et pour résoudre la crise, l’UE va créer des taxes.
Une taxe carbone, une taxe sur les multinationales et une taxe sur les hauts revenus et les gros patrimoines.
Agissez pendant qu’il en est encore temps.
On ne résout pas un problème d’endettement avec davantage de dette ! Ça ne fonctionne pas.
On se retrouve à la fin avec une monnaie qui ne vaut plus rien !
Sources:
https://www.lalibre.be/debats/opinions/l-europe-reprend-sa-marche-en-avant-5edfa8949978e21bd069577c
https://la-chronique-agora.com/or-est-dans-sa-boite/
https://www.capital.fr/economie-politique/ces-nouveaux-impots-auxquels-songe-bruxelles-1372595