L’or atteint des niveaux jamais vus dans l’Histoire. Certains analystes l'expliquent par une future baisse…
Gold Update – Ne détenez pas votre épargne dans une monnaie à risque !
L’or a clôturé la semaine à 1537,37 € (+3,09 %). Il a rebondi après 3 semaines de baisse. Le métal jaune se trouve toujours en zone de consolidation à court terme.
Il a heurté l’ancien support devenu résistance autour de 1540 €, comme le montre le graphique en journalier ci-dessous.
Il peut toujours venir tester le support autour des 1440 € qui coïncide avec la MM200.
À long terme, on est toujours sur un RSI élevé à 77,41 sur le graphique en mensuel.
L’argent a clôturé la semaine à 15,49 € (+0,53 %). Il est installé dans un range latéral à court terme depuis fin mai. À long terme, il est toujours dans ce canal de consolidation depuis mai-juin 2013.
L’argent prépare un retour en force. Une cassure nette avec confirmation au-dessus de 18 € sera un signal important.
Sur les marchés boursiers, la reprise en V a mis un bon coup de frein cette semaine. Les places américaines ont rebondi plus haut que les places européennes jusqu’à présent. Le DAX s’en tire mieux que le CAC40 et le BEL20.
DJIA: -5,55 %
S&P500: -4,78 %
NASDAQ: -3,96 %
CAC40: -6,90 %
BEL20: -6,87 %
DAX: -6,99 %
La semaine passée, c’était l’enthousiasme après la publication des chiffres du chômage américain moins mauvais que prévus. On se demandait comment 2,5 millions d’emplois avaient pu être créés (ou récupérés) sur le mois de mai. Les marchés avaient réagi très positivement.
Malheureusement, après avoir fouillé dans les chiffres, il semble maintenant que ceux-ci étaient inexacts pour ces deux derniers mois. Le Bureau of Labor Statistics (BLS) a admis que les employés du gouvernement ayant mené les enquêtes auprès des ménages ont compté par erreur environ 4,9 millions de personnes comme ayant un emploi, alors qu’elles étaient au chômage.
Mais, grâce aux injections de liquidités des banques centrales, les marchés peuvent monter même avec de mauvais chiffres.
Après cette correction, si véritable correction il y a, les marchés boursiers pourraient très bien s’envoler. Ou s’écraser.
Cela ne repose sur aucuns fondamentaux et l’économie réelle va montrer des signes de détérioration de plus en plus importants. Cela peut coincer à tout moment.
Les marchés en lévitation pourront afficher des prix astronomiques en monnaie papier pendant qu’une décorrelation avec l’économie réelle s’aggrave et alors que la valeur de la monnaie s’effondre.
Les titres de plusieurs groupes qui se sont récemment déclarés en faillite (Hertz, JC Penney, Whiting Petroleum) se sont littéralement envolés lundi, ce qui défie toute logique puisque les investisseurs ne pourront vraisemblablement pas récupérer leur mise.
Les milliers de milliards créés par les banques centrales servent à renflouer les marchés, pas à sauver l’économie réelle. Et un jour, la musique s’arrêtera !
Un tas de gens qui n’y connaissent rien se mettent à spéculer sur les marchés, parfois même avec la prime d’aide du gouvernement… Et ils risquent fort de se faire ratisser. C’est toujours pareil.
Les banques centrales seront les acheteurs en dernier ressort. Et même les seuls acheteurs de toute cette dette. Comme c’est impossible à rembourser, la tentation sera grande de détruire la monnaie pour rembourser à moindres frais.
Il a fallu 210 ans pour que la dette publique US atteigne 2 000 milliards de dollars.
Et il a fallu exactement 2 mois et 2 jours pour ajouter les derniers 2 000 milliards.
Aujourd’hui, la dette publique US vient de dépasser les 26 000 milliards de dollars, et la Fed a donné au Congrès le feu vert pour continuer à emprunter, comme elle continuera à le faire.
Pour le “fun”, vous pouvez aller jeter un oeil sur la Debt Clock.
Ne détenez pas votre épargne dans une monnaie à risque !
Et attention aussi aux compagnies d’assurance.
En France, un restaurateur attaque AXA en justice.
La compagnie lui a refusé les 30 000 € d’indemnisation alors qu’il avait souscrit une extension de garantie pour les pertes consécutives à une fermeture administrative en raison notamment d’une “maladie contagieuse” ou d’une “épidémie”.
Le géant de l’assurance souligne que “sont exclues de la garantie les pertes d’exploitation lorsqu’à la date de la fermeture, au moins un autre établissement (…) fait l’objet, (…) d’une mesure de fermeture administrative pour une cause identique”, et ce, dans le même département.
En fait, tu es couvert contre une épidémie si elle ne touche que toi…
Pendant ce temps, les entreprises françaises accumulent bientôt une dette de 2000 milliards d’euros !
Du jamais vu !
Un encours de la dette qui a quasi doublé depuis 2008 grâce au tsunami de prêts garantis par l’Etat avec des taux historiquement bas…
La France est le champion européen dans cette catégorie.
En plus, on lit que tout cet argent déversé dans l’économie ne relancera pas l’activité, d’après Joseph Stiglitz.
Voilà pourquoi les gouvernements s’intéressent de près à votre épargne. Ils rêvent de la transformer en consommation pour relancer la croissance économique.
Le problème est que de plus en plus de gens se méfient et risquent d’en faire une épargne de précaution. Et ça, ils veulent l’éviter à tout prix.
Mais ça n’aide pas à redonner confiance quand on voit les entreprises licencier du personnel malgré les milliards d’aide accordés.
La Lufthansa va supprimer 20 000 postes dans le monde…
Du côté des retraites aussi, la méfiance est de mise.
Pour faire face à un manque de ressources, la retraite complémentaire des salariés du privé, Agirc-Arrco, a fait une demande de trésorerie de 8 milliards d’euros, cette somme devant permettre d’assurer le versement des pensions de juin et de juillet.
Sauf que la réponse de l’État est tombée et elle est négative.
Si la situation perdure, un gel des pensions ou des incitations à travailler plus longtemps pourraient refaire surface…
Attention, bonne nouvelle! Les indépendants frappés par la crise affichant un bénéfice annuel imposable n’excédant pas 60.000 euros par associé et qui ont fait l’objet d’une fermeture administrative ou ont subi une perte d’activité d’au moins 50%, pourront débloquer leur épargne-retraite…
Enfin, 2000 euros. OK, ça promet pour les vieux jours.
En Belgique, après la Flandre et la Wallonie, la Région bruxelloise adopte enfin sa propre version du prêt coup de pouce visant à stimuler le prêt de particuliers vers les entreprises.
Je vous présente le “Pret Proxi” !
Il permettra aux patrons des PME situées en Région bruxelloise de contracter un prêt à taux réduit d’une durée fixe de cinq ou huit ans auprès d’un particulier, avec un total maximum de 250.000 euros. Le taux sera du même niveau que ceux appliqués en Flandre et en Wallonie, à savoir minimum 0,875% et maximum 1,75%.
Quant aux personnes qui prêteront l’argent, elles pourront investir jusqu’à 50.000 euros par entreprise et par année fiscale, avec un montant absolu de 200.000 euros. Les prêteurs bénéficieront d’un crédit d’impôt de maximum 4% par an du montant durant les trois premières années, et de 2,5% pendant la durée restante du prêt.
La particularité de la version bruxelloise est l’octroi d’une garantie: si l’emprunteur n’est pas en mesure de rembourser, le prêteur pourra récupérer 30% du montant dû grâce à un crédit d’impôt unique.
Oui, mieux vaut préciser ce qui se passe en cas de non-remboursement.
En plus de la “mobilisation” de l’épargne privée, il y a quand même quelques impôts çà et là quand c’est possible. Parce que bon… y a plus beaucoup de gras sur le skippy.
La première hausse d’impôts est arrivée. Enfin, non, c’est une baisse prévue, mais qui finalement est annulée.
Il s’agit de la CRDS, la contribution au remboursement de la dette sociale, qui est prélevée au taux de 0,5% sur tous les revenus : les revenus salariaux, du capital, les retraites, les allocations familiales, etc.
Cet impôt créé en 1996 sert à financer les dettes passées de la sécurité sociale. Il devait s’arrêter en 2009. Puis en 2014. Puis en 2024. Eh bien voilà, le gouvernement a pris la décision de le prolonger jusqu’au 31 décembre… 2033.
Sans oublier les petites nouvelles qui passent inaperçues.
Le ministère français de l’économie n’a pas fait grand cas de l’arrêté publié le 6 mai 2020.
Dès le 1er septembre prochain, les personnes qui possèdent un coffre-fort seront connues du fisc.
Vous comprenez, il faut lutter contre la fraude fiscale et le blanchiment d’argent.
C’est pour ça aussi qu’il faut supprimer l’utilisation de l’argent liquide au fur et à mesure.
Toutes ces libertés ne servent vraiment à rien sinon à rendre la vie belle aux criminels que nous sommes.
Mais bon, rassurez-vous… le fisc et les autres services connaîtront l’identité des propriétaires, mais ils ne pourront pas avoir accès au contenu du coffre-fort.
Ainsi, le montant de l’argent stocké sera dévoilé uniquement si « les autorités judiciaires peuvent exiger l’ouverture d’un coffre-fort lors d’une enquête ».
De toute façon, les banques ferment leurs salles des coffres les unes après les autres. Et les clients reçoivent un courrier les enjoignant à venir retirer le contenu de leur coffre.
Débrouillez-vous. Nous, on ferme.
Petite anecdote “amusante”: le nombre de divorces explose avec le confinement et ils espèrent que cela profitera au marché immobilier. On en est là.
Bref, ne restons pas au milieu de la plaine à découvert en attendant de nous faire tirer comme des lapins.
Protégez votre patrimoine pendant qu’il en est encore temps.
L’or et l’argent sont condamnés à sortir vainqueur de cette spirale infernale.
À suivre….
Sources:
https://soirmag.lesoir.be/304450/article/2020-06-03/cause-du-confinement-les-divorces-explosent
https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-eco/l-edito-eco-20-mai-2020
https://internationalman.com/articles/why-the-feds-money-printing-wont-save-main-street/